6 août 2012
Le pluriel
C’est un peu singulier
De parler de nous au pluriel,
On a à peine effleuré
Nos rêves dans le ciel,
Sans savoir si le même nuage
Porte nos idées vers l’horizon
On s’est envolé notre plumage
Et déjà, on uni nos prénoms.
On mêle nos « à corps » emportés
Par ce trouble qui nous suspend
Au-dessus de la réalité
Est-ce un mirage du temps ?
De toi et moi, on devient nous
Quand notre peau fait mouche
Notre cœur bat comme un fou
Un coeur pour deux,
Quatre lèvres, une bouche,
Et voici les Cieux.
On regarde les cumulus
Nager vers notre regard
Sans faire de lapsus
On se demande s’il crèvera plus tard
Pour nous emporter dans sa pluie
Flottant nos prénoms
Vers l’égout désuni
Vers le dégoût d’une chanson.
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