2 juin 2013
Rêves des premières heures
Dans le dédale de mes souvenirs
Le lierre a pris racine.
Il recouvre mes origines,
Et la maison de mon enfance.
Je ne me vois plus grandir
Depuis ma naissance.
Mon esprit ne trouve plus
Le chemin des premières heures
Les sons originels se sont tus
Au fil des années.
Les pommiers en fleurs
Et les rêves émerveillés
S'effacent sous le lierre
Qui pousse comme les rides
Ne restera t'il qu'une pierre
Dans un coeur aride
Quand l'enfant sera mort
Dans l'adulte errance ?
La pureté primaire
S'égare bien trop vite.
N'oublions jamais que la Terre
Toujours nous invite
A garder l'innocence
Des yeux de l'enfance.
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