24 juillet 2013
Érosion de l'espoir
Toutes les peines qui l'ont heurtées
Sont venues cogner à la porte
De son coeur trop tôt fatigué.
Elles se sont engouffrées
Dans cette crypte des amours mortes.
Cette vasque recueille toutes ses larmes,
Cristallise le moindre de ses souvenirs
En un bloc de sel qui la désarme
Face à l'amour, elle ne fait que fuir.
Elle est devenue l'iode des mers profondes,
Celle qui prend le large vers le lointain
Pour ne jamais faire de Toi son monde,
Comme le vent, elle glisse sur les embruns.
Elle voudrait s'arrêter dans le port de tes yeux
Casser cette statue de sel qui l'oppresse
Mais l'amer lui rappelle trop les adieux,
L'horrible douleur, la faiblesse.
Alors elle se blesse
Sur le tranchant de la solitude,
Alors elle délaisse
Le moindre prélude
Et chaque jour
Ressemble à la fin.
Sont venues cogner à la porte
De son coeur trop tôt fatigué.
Elles se sont engouffrées
Dans cette crypte des amours mortes.
Cette vasque recueille toutes ses larmes,
Cristallise le moindre de ses souvenirs
En un bloc de sel qui la désarme
Face à l'amour, elle ne fait que fuir.
Elle est devenue l'iode des mers profondes,
Celle qui prend le large vers le lointain
Pour ne jamais faire de Toi son monde,
Comme le vent, elle glisse sur les embruns.
Elle voudrait s'arrêter dans le port de tes yeux
Casser cette statue de sel qui l'oppresse
Mais l'amer lui rappelle trop les adieux,
L'horrible douleur, la faiblesse.
Alors elle se blesse
Sur le tranchant de la solitude,
Alors elle délaisse
Le moindre prélude
Et chaque jour
Ressemble à la fin.
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