27 juillet 2013
La fatigue
Elle déraille l’en train,
Si on ne prend gare,
Elle martèle les reins
Et voûte le cafard,
Elle abîme le corps,
Avec son enclume
Et voilà que s’endort
Le zeste d’agrume,
Perdu dans le vaisseau
Où coule la vie.
Se ferment les rideaux
Il ne fait pas nuit,
Le regard s’aveugle pourtant
Sous le poids de la lassitude,
L’horloge tourne innocemment
Comme d’habitude !
La journée se traîne
Toute en longueur,
Comme une semaine
De dur labeur !
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