1 août 2013
Passe-passe
Il y a ces yeux qui te dévorent, ce regard aux couleurs indéfinies, comme un lit d'une rivière où tu voudrais plonger jusqu'à ne plus rien ressentir d'autre que ce courant qui t'emporte loin de tous rivages. Il s'imprime dans tes rétines comme une image en hologramme, il ne te quitte plus, il habite tes iris et se noie dans tes veines jusqu'à cogner ton coeur... Et il trouve la porte que tu avais fermé à double tour. Il y entre et tu ne sais plus si tu avais vraiment tirer le verrou qui te protégeait...
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