12 mars 2012
Sous la peau
Tu grattes jusqu'à saigner tes ongles,
Le ciment de cette maison,
Trop bancale, trop banale,
Ton âme malmenée.
Un bric-à-brac d'idées,
Posées sans fondements,
Tout s'effondre
Sous la tempête.
Les doigts gourds,
Tu fais le sourd
Sous le vent violent
Qui arrache les larmes
Aux murs des lamentations.
Ton âme crie
Sous ta peau.
A la surface, tout est beau,
Les fleurs ornent le balcon,
La façade extérieure
Riche en couleurs, pour les voyeurs.
Sous l'épiderme,
Les plantes sont fanées,
Les pièces en ruines,
Les vers moulus ne riment
A rien.
Le plancher est pourri,
Tu marches sur un tapis
Rongé par les mythes
Qui ne content plus
Leurs histoires
Et tu rencontres
Le cafard,
Dans tous les coins
La vie s'arrête.
Tu grattes à t'écailler le vernis,
Tu grattes,
Et tu pleures.
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